jueves, 22 de marzo de 2012

Dans une autre langue


Mario,
 te muestro estas palabras que lloran,
que están en el umbral,
 que son un anticipo
un cierre
 y una despedida.


Je pleure. Mes yeux ne pleurent pas. C´est ma main qui pleure. Elle pleure parce qu´elle a torp envie de pleurer.  Elle pleure tout bas, des larmes d´encre. Elle pleure en silence tout ce qui ne peut pas être dit. Elle pleure des larmes qui se cachent dans une autre langue. Elles pleure des larmes gardées. Des larmes anciennes, des larmes qui arrivent en retard et des larmes qui arrivent torp en avance. Elle pleure tout ce que les yeux ne peuvent pas pleurer.  Et la blacheur calme et tendre du papier les reçoit, et le silence les caresse, il les berce, il leur chante  tout bas. Elles sont endormies. Maintenant c´est moi qui pleure tout bas, pour ne pas les réveiller.

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